Le cheval est incontestablement l’une des plus belles conquêtes de l’Homme. Tout comme l’être humain, il est doté d’émotions et d’aucuns diront même d’un supplément d’âme. Tous les amateurs d’équitation et d’équidés le savent bien . Quand on aime le cheval, il vous le rend bien et la relation à l’animal devient alors un véritable échange, d’une richesse incomparable.
De l’amour pur à revendre
Les chercheurs du monde entier se sont penchés sur la communication entre un homme et un animal depuis des décennies. L’aspect émotionnel de cette relation n’a été signalé qu’il y a peu de temps. Si l’on considère les différents tournois hippiques, on peut y apercevoir des cavaliers murmurant à l’oreille de leur cheval. À votre avis, de quoi parlent-ils ? De rien d’intéressant en particulier, mais en agissant ainsi, le cavalier rassure sa monture et les deux peuvent exécuter les performances en harmonie. Cela démontre la capacité des chevaux à se mettre en phase avec la sensibilité de l’Homme. En obéissant à son maitre, un cheval montre son dévouement envers celui-ci mais cette osmose parfaite va plus loin qu’une simple histoire de pouvoir exercé sur le cheval. En effet, si le cavalier donne des ordres secs ou devient brutal, le cheval pourrait se retourner contre lui. Ce qui nous amène à la mystérieuse complicité unissant le cheval à son propriétaire. Il s’agit d’un équilibre fragile, presque d’un compromis. D’ailleurs, une psychologue de 42 ans a qualifié les chevaux « d’antidépresseur » et qu’elle n’y renoncerait pour rien au monde.
Depuis des siècles, les humains ont été progressivement attendris par les chevaux. Ils se sont tellement pris d’affection que plusieurs professions spécialement pour cet animal exceptionnel ont vu le jour. On connaissait le maréchal-ferrant, cet individu doit connaitre l’anatomie du cheval sur le bout des doigts pour ferrer ses pieds afin de protéger les sabots. Plus près de l’animal encore , le palefrenier soigneur s’occupe du bien-être général du cheval, en se charge de tous les soins de base ainsi que de l’entretien des écuries. Cependant, le métier le plus surprenant demeure celui de « chuchoteur », sorte de psychothérapeute des chevaux. En dressant ces derniers, le chuchoteur utilise une approche pleine d’empathie et de compréhension envers les sentiments du cheval, tout en montrant qu’il commande. De cette manière, la monture s’exécute sans encombre. Dans ces métiers qui nécessite un véritable passion pour le cheval et sa psychologie, on citera enfin, le cavalier professionnel. Son rôle est de former les chevaux dans le but de participer aux différents concours hippiques et disciplines équestres. Parfois, il les prend en charge et les entraine dès leur plus jeune âge. Ce geste révèle de la passion à l’état brut à l’égard des chevaux.